L’étrange théorie de monsieur Priore
La polarité néfaste des tissus cancéreux et comment y remédier / témoignages
Comprendre Priore :
la notion de polarité électrique est essentielle/ la fréquence du rayonnement est secondaire.
De nombreuses données concernant les Champs électriques antitumoraux sont établies par les travaux d’électroporation anticancéreuse par impulsions électriques (voir page électroporation/ électropolarisation). Technique développée depuis 30 ans, élégante mais dangereuse étant donné l’énorme voltage des impulsions appliquées directement sur la tumeur. Ces impulsions ne tuent pas les cellules cancéreuses mais les désorganisent à tel point qu’elles induisent leur suicide ou leur destruction par le système immunitaire.
La conception de base de Priore : la POLARITE et le VOLTAGE des champs électriques haute Fréquence émis (nous les appellerons CELP : champs électrostatiques monopolaires Polarisés Priore) : il s’agit d’impulsions et non d’ondes électromagnétiques proprement dites.
Les bases de la réflexion de Priore :
La maladie est liée à une négativation électrique des tissus. Pour guérir on doit projeter des particules ou des « ondes » d’énergie positive (?) pour rééquilibrer. Plus la vitesse des particules positives est élevée plus elles pénètreront profondément dans les tissus ; plus leur faisceau est dense plus l’effet est important.
Ce concept de traitement anticancéreux par « ondes » (en fait il s’agit de champs électriques et non d’ondes électromagnétiques) fut développé par LAKOWSKI à l’hôpital de la salpêtrière 25 ans plus tôt avec de nombreuses guérisons humaines de cancers incurables et avec un appareillage rudimentaire. … Comme dans toute révolution scientifique …bien trop tôt !
L’histoire de Priore (voir page Histoire d’A. Priore) : Priore, technicien radioélectronicien, était chargé des transmissions dans un régiment italien en 1942. Il remarque la conservation d’oranges placées plusieurs semaines dans le faisceau d’un « radar » ** (?) Tandis que celles situées en dehors du champ ont pourri. *
*Voir le CR de W. Ellison (CNRS) et autres concernant les débuts de l’aventure Priore ainsi que Wikipédia : « l’affaire Priore ». **À l’époque les « radars » étaient des émetteurs radio qui émettaient des impulsions sur Des Fréquences métriques (Quelques dizaines de mégahertz). Magnétron, klystron et autres générateurs d’ondes très courtes n’existaient pas ou peu (début d’essais chez les anglais).
Après la guerre et diverses péripéties on retrouve Priore installé à Bordeaux. Ses talents très pratiques et sa curiosité le conduisent à de multiples inventions sans lendemain. Avec le souvenir de son observation il eut l’idée de construire un appareil pour conserver les légumes, fruits et autres par application « d’ondes ». *
* Les réfrigérateurs n’existaient pas en Europe ce fut un temps béni pour les inventeurs de tout poil.
Crédit W. Ellison (CNRS) « : les appareils d’Antoine PRIORE ne résultent pas d’une génération spontanée. Les thérapeutiques « électriques » de la fin du 19e siècle utilisaient des « ondes électromagnétiques » dans de nombreux hôpitaux. Le déclin de cette électrothérapie coïncide avec le développement des médicaments vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’ARSONVAL puis LAKOWSKI en France, utilisèrent les ondes électromagnétiques (30 KHz – 30 MHz) pour des applications thérapeutiques. Le patient se tenait dans le champ électromagnétique produit soit par une bobine d’induction, soit par deux antennes, soit par la décharge d’un tube contenant un plasma de gaz rare (néon ou argon). Ces traitements furent utilisés partout en Europe et en Amérique du Nord dans les années 1900. Avec l’essor des antibiotiques et de la biochimie, l’électrothérapie est tombée dans un quasi-oubli.
Donc au cours de la première moitié du siècle dernier existait une culture des courants radiofréquences administrés au moyen de bobines, de tubes à gaz et d’antennes, avec l’espoir d’obtenir des effets bénéfiques dans les maladies les plus graves, comme le cancer. Antoine PRIORE connaissait ces techniques et les appareils qu’il a imaginés et construits, bien que beaucoup plus complexes, sont issus de cette culture thérapeutique » Priore se procure, grâce à ses amitiés avec les résistants dont il fit un temps partie, divers émetteurs et du matériel de transmission militaire abandonnés dans la débâcle allemande. Le matériel était abondant et gratuit.
Et puis les règlements d’utilisation étaient quasi-inexistants.
Priore n’était pas théoricien mais avait une solide formation de technicien radioélectricien axée sur la pratique*.
(*) Mon père, A. Murzeau, radioélectricien, suivit la même formation durant la guerre de 40 : aucune théorie mais pratique exceptionnelle. Mr Sensey ingénieur constructeur d’appareil de radiologie après-guerre initiait Priore. Il constate son indigence théorique et lui explique les formules de base de l’électricité (ex ; U=RI … !). Il explique également à Priore l’impossibilité de projeter des particules ionisées depuis son appareil eu égard à ses caractéristiques (vide peu poussé, tension, etc.). Priore n’en démordra pas … (*)
Dans un premier temps il teste différentes fréquences d’Ondes Électromagnétiques (OEM) sur des légumes, de la viande fraiche. Ces premières expériences visaient à découvrir certaines fréquences favorables à leur conservation.
Cependant l’idée lui est déjà venue de guérir les cancers humains qu’il traitait dans son quartier plus ou moins clandestinement. Il obtient quelques améliorations qui lui valurent l’intérêt de certains médecins. * Ceux-ci lui confièrent quelques cas désespérés en un temps où les moyens thérapeutiques étaient très limités en cancérologie et dans les infections graves (les premières unités de pénicilline débarquaient dans les fourgons de l’armée américaine). Les améliorations étaient très limitées … pas suffisamment pour décourager médecins et malades ! (Les premiers tests sur rats cancéreux seront effectués bien plus
tard…) Les résultats étant médiocres à peine meilleurs que ceux obtenus en service d’électrothérapie dans les hôpitaux de Bordeaux … mais ceci intriguait …
(*) Certains de ces médecins appartenant à la secte ésotérique dite des Rose-Croix lui suggèrent une autre hypothèse plus conforme à leur » enseignement » : la notion de polarité : elle sera la composante essentielle de la pensée et de la conception des appareils. Ainsi pour les adeptes de la secte la vie vient de « grains d’énergie polarisée » (c’est à dire positive ou négative et non pas alternativement positive puis négative dont l’addition des effets est neutre). De plus, toujours d’après la secte les effets de cette énergie sont liés à sa vitesse avec laquelle elle est appliquée ce que Priore
traduit par voltage, tension (naturellement les effets dépendent également de sa puissance).
Priore considère la polarité de l’Energie appliquée à un tissu malade pour le guérir comme fondamentale. Il imagine que la vie répond à un équilibre d’Energie portée par un équilibre des charges électriques dans l’organisme.
Il consulte beaucoup d’ouvrages sur les moines thibétains et les philosophies orientales, la dualité des forces naturelles. Toutes reprennent le principe de polarité (yin yang, etc.).
Après des mesures électriques de tissu sain qui se révèlent différentes de celles des tissus cancéreux il suppose que le cancer serait la conséquence d’un déséquilibre électrique, d’une surcharge négative des tissus. La guérison passerait par le rétablissement de cet équilibre électrique et donc l’envoi d’une énergie positive sous forme « d’onde redressée, positive » (il n’emploie que des alternances positives obtenues par redressement de courants Haute fréquence grâce à des montages particuliers) ou de « particules positives » (?) accélérées par de champs électriques dotés d’une vitesse élevée pour pénétrer les tumeurs profondes ».
Dans son essai de thèse physique à l’université de Bordeaux I Priore écrit que dans un premier temps : « je testais différentes longueurs d’onde isolément puis en les combinant dans un « tube » : une ampoule à gaz rare, où elles produisent une ionisation nécessaire à leur combinaison. C’est le principe des diodes ou triodes à gaz. Technique courante à l’époque.
Priore ajoute que toutes les fréquences ne pouvaient être employées étant donné la géométrie de l’ampoule et les caractéristiques du gaz : « le circuit d’adaptation au tube à plasma doit être très bien accordé pour assurer l’amorçage du plasma ». Donc certaines fréquences donnaient peu ou pas d’ionisation, Pour d’autres fréquences l’ionisation du plasma était plus voire très importante : c’est le phénomène d’accord. Ceci pourrait expliquer l’existence de fréquences préférentielles dans la mesure où de la densité du plasma dépend la densité des ions projetés et donc les la puissance des impulsions électriques responsables de l’effet thérapeutique (voir plus loin).
NB « dans le brevet 1962 : pas de circuits d’adaptation ; deux électrodes HF sont branchées directement aux bornes de la self du générateur (la troisième à la masse). La liaison Générateur / électrodes se fait donc en très haute tension (…) (crédit A. Ballana)
A l’époque les notions de magnétisme, électromagnétisme, ondes étaient assez floues pour les non spécialistes d’où de nombreuses erreurs théoriques. Priore parlait « du jeu magnétique des ondes modulées (?) et autres confusions….
Selon de nombreux témoins Priore a souvent changé de théorie pour expliquer ses résultats. Tout au début il cherchait à envoyer des « ondes magnétiques » en orientant sa « lampe » suspendue en hauteur, par rapport au champ magnétique de la terre, puis des « grains d’énergie liés à une forme particulière de ses « ondes »
(il conserve uniquement leur demi-alternance positive ou négative) avant de s’orienter vers la projection sur la partie malade de « particules électriques tirées du plasma de l’ampoule » … il parlait abondamment de « bombardement électronique de particules ionisées positives pour pénétrer la régulariser sa charge Electrique des tissus …) et finalement admettre qu’aucune particule ne sort de l’ampoule … Les impulsions créent par leur choc au fond de celle-ci un énorme champ électrique, très particulier, seul responsable des effets biologiques.
Priore, expérimentateur infatigable remarque
- Que plus la tension de l’émetteur est élevée meilleurs sont les résultats. (C’est-à-dire que pour la Même puissance émettre des « ondes » sous 50 volts est bien moins efficace biologiquement que sous 10.000 volts par ex).
- Que les résultats dépendent de la puissance des ondes et de la durée du traitement.
- Mais surtout il découvre l’importance capitale de la POLARITE (positive ou négative) du champ Électrique généré par l’appareil (près de l’émetteur l’onde électromagnétique (OEM) n’est pas formée il s’agit d’un champ électrique alternatif.)
Priore entend par polarité des alternances, la partie positive ou négative des « ondes » émises. Pour lui l’énergie des alternances positives est bénéfique pour l’organisme (à l’inverse la polarité négative est nocive.) et le problème est de les produire et de les faire absorber par les tissus en employant des fréquences préférentielles.
Tout le problème de Priore est de n’utiliser que la partie positive ou négative de champs électriques très élevés et de Haute fréquence. C’est un REDRESSEMENT suivant l’expression utilisée en électronique et une énorme difficulté dans la gamme d’ondes (fréquences métriques) employées et la tension élevée.

Principe de base de la Technique Priore : (voir page évolution des appareils)
Un des montages : transformation d’un signal alternatif en un signal « redressé » (Exemple de montage dit « symétrique » : doubleur de fréquence : on retrouve à la sortie de l’émetteur des demi- alternances de même signe. (Voir page « de la théorie aux appareillages ». Priore pouvait également jouer sur la polarisation des Triodes (témoignage Mr. CANDOLIVE, constructeur d’émetteurs radio et conseiller de Priore au tout début) pour que les amplificateurs générèrent des courants en classe B ou C (c’est-à-dire des alternances toujours de même signe)
Cette notion de POLARITÉ EST CAPITALE : Priore mélange des « ondes » (en fait des champs électriques) dans un énorme tube contenant un plasma (du Néon par exemple dont les atomes sont fracturés en noyaux (ions positifs) et électrons (négatifs). Après un long cheminement Priore est convaincu que les champs électriques Haute Fréquence, s’ils sont « redressés (on n’utilise que la parte positive par exemple) permettent d’accélérer et de projeter certains ions du plasma (positifs dans ce cas) sur la tumeur.
C’EST LE PRINCIPE D’UN ACCÉLÉRATEUR LINÉAIRE DE PARTICULES IONISEES
PRIORE CONSTRUISAIT DONC SES APPAREILS NON COMME DES EMETTEURS d’ONDES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES (ondes radio) MAIS COMME DES ACCÉLÉRATEURS LINEAIRES DE
PARTICULES CHARGEES (IONS) POUR LES PROPULSER DANS LA RÉGION À TRAITER
… C’EST LE PRINCIPE DES RAYONS X UTILISÉS EN CANCÉROLOGIE.
(Voir le brevet américain ou ceci est écrit en toutes lettres)

Il s’agit donc d’impulsions monopolaires. Ceci est le secret de Priore ! (la mise en œuvre est
très ardue …)
Nous ne possédons pas de photos des premiers appareils (brevet 1962) à projection d’ions positifs, (voir schéma) accélérés par électrodes externes (principe de l’accélérateur linéaire de particules). Le brevet 1962 en montre quelques variantes. (voir page évolution des appareils)
Dans un deuxième temps Priore remplace ce système d’accélération des ions par antenne externe par un système d’accélération par antennes internes : seconde partie du brevet 1962 et brevet 1966). Celles-ci émettent des courants Haute Fréquence unidirectionnels grâce à un montage particulier des émetteurs HF qui les alimentent. L’objectif est le même : projeter les ions choisis positifs (quand on cherche un effet bénéfique) vers le fond de l’ampoule ou « tube » appliqué sur la région à traiter. La suite montra qu’aucune particule ne sortira de l’appareil : les ions ne traversent pas la paroi pour atteindre la tumeur comme Priore l’imaginait mais leur choc contre elle génère d’énormes impulsions électrostatiques au rythme de la HF, toujours positives dont le champ est responsable de l’effet thérapeutique.
C’est donc le champ électrique de ces impulsions qui est actif biologiquement en modifiant l’environnement électrochimique des tissus cancéreux
Les éléments de cette affirmation
La « Théorie PRIORE » (voir la page) : comment Introduire de l’énergie « polarisée » (positive ou négative) dans les tissus vivants
Nous avons retrouvé une note de Priore fleurant les théories Rosicruciennes (enseignées par le Dr Fournier) où l’accent est mis sur la notion de POLARITE et de VITESSE (c’est à dire de tension des courants d’accélération) dans une cosmologie ésotérique à l’origine de la vie ! Priore était à l’époque très friand de ces théories et s’enthousiasmait pour l’ancienne culture tibétaine où il est question de dualité des énergies (yin – yin yang, etc.)
Nb dans les premiers temps début Priore pense construire des appareils « double action » qui projettent des
« ondes » ou des « particules », « des ions positifs ou négatifs » (selon la volonté de l’expérimentateur écrit-t-il)
De nombreux éléments illustrent cette conception . Outre ses articles dans la presse de l’époque,
citons ses écrits relayés par ses collaborateurs :
- D’abord sa théorie personnelle du noyau cellulaire : neutre à l’état normal , négatif dans l’état cancéreux et auquel il suffirait de lui faire parvenir des charges électriques positives pour le rééquilibrer.
- Ensuite une seconde Théorie conséquence de la première dite « de l’introduction de particules chargées électriquement dans la matière » : Il y insiste sur la notion de densité ( c’est-à-dire du nombre de particules ou d’ions projetés ) , de vitesse ( c’est-à-dire tension électrique )
- Et surtout de polarité des ions projetés : « on n’arrivera à rien si on néglige la polarité des ions » (sic) (traduisons : introduction de particules (ions) électriquement chargées dans les tissus vivants)
Nb on retient les observations de Lakowski, sur l’importance de la tension des champs électriques à visée anticancéreuse. Lakowski fut un ingénieur français qui guérissait dès 1932 à l’Hôpital de la Salpetrière certains cancers par un générateur de champs électrostatiques Très Haute Tension nommé « Radio-cellulo-Oscillateur ».
Quelques anecdotes illustrent l’importance accordée par Priore à la « polarité » et ses efforts pour la mettre en application :
- Les références constantes à Ch. Laville, vétérinaire, qui professait que « des quantités d’électricité rythmées » pouvaient produire chez l’animal des effets bénéfiques ou nocifs sur une tumeur suivant le signe de la charge électrique ». Priore traduisait quantité rythmée d’électricité par courants de Haute Fréquence « redressé » c’est-à-dire dont on n’emploie que les alternances de même signe. Par ailleurs il avait observé lui aussi sur les tissus les effets opposés de l‘électricité positive et négative.
- Le témoignage du Dr Marfaing vers 1950: Le docteur Marfaing était le médecin traitant de Priore. Il disposait d’un curieux appareil d’électrothérapie destiné à traiter les douleurs, fabriqué à Bordeaux. C’était un générateur de courants HF « redressés » appelés« courants de THOUZEL » du nom de l’ingénieur qui
l’avait conçu ( effectivement à l’oscilloscope on observe un certain redressement sur la fréquence : 13,6 mégahz ).Priore, très excité par le principe insista beaucoup pour étudier l’appareil, et le conserva plusieurs semaines. C’est à cette époque, toujours d’après le Dr Marfaing que Priore l’appela un soir, très excité : « il dansait autour de la table et s’agitait énormément. J’ai gagné répétait-il en en me montrant un morceau de viande rouge qu’il avait maintenu plusieurs jours (sans réfrigérateur évidemment) en parfait état de conservation. »
- Le témoignage du Dr Van germez, Radiologue à Bordeaux : Priore avait beaucoup insisté pour qu’il lui prête un appareil d’électrothérapie par ondes. Lorsque Priore le rendit enfin, l’appareil fonctionnait très mal. Priore interrogé déclara qu’il s’en était servi afin de ne conserver qu’une seule des deux alternances (positive) … l’appareil avait mal supporté la désadaptation !
- L’expérience princeps de Priore : Les trois pots (témoignage de Mr Deses, technicien EDF, compagnon proche ayant travaillé sur les premiers appareils) : Voir la description ci-dessous : selon le signe des impulsions envoyées dans les spires entourant la plante celle-ci se développe énormément ou meurt.
Note : L’expérience princeps de Priore : les 3 pots
Trois pots de terre portent chacun la même plante autour de laquelle sont enroulées des
spires dans lesquelles passe un courant alternatif à haute fréquence (HF) donc alternances
positives et négatives.

On constate le dépérissement de la plante traitée en négatif (3) tandis que celle traitée en positif (2) croit remarquablement bien plus que la plante témoin (1). La plante traitée par « ondes » classiques (signal alternatif) ne diffère pas de la plante témoin. On peut expliquer le phénomène par la montée accélérée de la sève quand la plante croit … ou son blocage quand elle dépérit. La sève est un élément chargé d’électricité négative. Ceci implique un champ électrique non pas alternatif mais polarisé : positif dans l’ascension accélérée, négatif pour la bloquer. C’est un bon argument de polarité des « Champs Priore » qui a d’ailleurs utilisé cette méthode pour régler et améliorer ses appareils.
Conclusion : un courant alternatif HF n’a pas d’effet sur une plante*. Cependant si on ne la soumet qu’aux alternances positives de la HF, elle croit de manière spectaculaire ; tandis que les alternances négatives la font mourir. Cette notion de santé ou de nocivité associée à la polarité des champs électriques sera reprise pour
application à l’animal et à l’homme. *Pour de faibles puissances ; pour des puissances élevées la plante est brulée
Témoignages : Le Dr H. Dagréou : un des premiers médecins collaborant étroitement avec Priore sur « le flux POSITIF » : extraits de diverses lettres (1960)
- « Ce traitement consiste en une irradiation du malade par une émission d’ondés courtes associées à une émission d’un flux positif tiré d’une lampe diode (schématiquement) ».
- « L’originalité de notre idée consiste dans la modification du potentiel électrique des cellules cancéreuses par la production d’un flux d’ions positifs »
- « Ces lampes sont du type diode ou triode. Elles sont productrices d’ions positifs. »
- « D’après M. Priore, le filament de ces lampes se polarise positivement (attire les ions positifs). En individualisant cette zone positivée, il est possible d’en mobiliser les ions positifs pour leur utilisation. » (note ARTEC : c’est-à-dire de les projeter sur la tumeur en les accélérant par les courants HF redressés)
- « cette mobilisation des ions positifs se fait par cyclotron, un système électromagnétique d’accélération. Par un système de canalisations en verre le flux d’ions positifs est amené jusqu’à la zone à irradier ».
- Dagréou émet une remarque pleine de bon sens « Il faut donc mobiliser des ions positifs et de leur imprimer une vitesse telle qu’ils aient la force de traverser les tissus humains. C’est là le point le plus mystérieux de l’invention de Monsieur Priore. »
- Dans une autre lettre « : Or le point obscur qui fait douter reste l’émission d’un flux d’ions positifs, avec une force de pénétration suffisante pour traverser au minimum les tissus cutanés des individus. Cependant Priore, donnant une plus grande vitesse à son émission positive a pu impressionner des pellicules photographiques » nb note ARTEC : Effet REBOUL ? il permet d’impressionner une pellicule non seulement avec des particules ionisées mais aussi par de puissants champs électrostatiques tels que ceux générés par les impulsions d’ions des appareils Priore lors de leur choc sur la paroi du tube).
Nb actuellement au CEA on étudie la possibilité d’accélérer des particules électriques en surfant sur un plasma pour miniaturiser les accélérateurs linéaires de particules
Note sur les rayons positifs
Rayons canaux ou rayons anodiques sont des faisceaux d’ions positifs, obtenus dans un tube en verre emplis de gaz raréfiés (néon, argon, etc.)
Pour expliquer ses résultats Priore parlait de rayons positifs (appelés rayons canaux). Ce sont des ions positifs issus du plasma, accélérés et projetés vers la base du tube (celle qui est en contact avec la région de la tumeur) par les champs électriques positifs unidirectionnels. L’énorme différence est que ces ions, pour atteindre la tumeur, devaient traverser la paroi de l’ampoule en verre ce qui est impossible avec cette technique. Cependant leur impact sur la base du tube provoque, à la fréquence des champs électriques HF unidirectionnels accélérateurs, d’énormes impulsions électrostatiques. C’est la base de « l’effet Priore »

Les ions positifs produits dans la décharge se dirigent de l’anode vers la cathode perforée. Ceux qui arrivent sur un des trous (ou canaux) de la cathode, ne peuvent l’atteindre en raison de leur inertie (*). On appelle ces rayons positifs « rayons canaux » ou rayons anodiques car ils sont émis par l’anode. Cette lampe émet donc des ions positifs qu’on peut visualiser par la fluorescence par leur impact sur la paroi de l’ampoule.
(*) ils peuvent être ensuite accélérés et projetés vers le fond de l’ampoule par un jeu d’électrodes HF externes ou internes (courants HF redressés dans ce dernier cas)
Les théories de Priore débouchent sur la construction d’appareils de plus en plus performants Voir la suite page « Priore : de la théorie aux appareillages »
NOTES diverses émanant de travaux d’électroporation anticancéreuse sur polarité/ voltage /nombre d’impulsions
Electroporation *** Schoenbach 2015.:
125 pulses (800 ps width) at 950 kV/cm causes 50% lethality of B16 cancerous cells, but 18,000 pulses needed (800 ps width) at 150 kV/cm and 1.8 million pulses needed (20–25 kV/cm, 200-ps width).
Conclusion: high field impulsions need less impulsions for same result.
*** Effect of Pulsed, High-Power Radiofrequency Radiation on Electroporation of Mammalian Cells David W. Jordan and all
RF-modulated-unipolar pulses, 20-kHz bipolar RF pulses, and 13.56-MHz bipolar RF pulses have been evaluated on non-electrically excitable cells and electrically excitable mouse (neuroblastoma) cell electroporation:
25-kHz, 1.6–2 kV/cm RF modulation of a unipolar pulse indicate give the greatest effect. RF modulation at these voltages protects the cells from electroporation induced death and reduces the membrane permeabilization. Bipolar RF pulses with no dc offset did not cause electroporation at 20 kHz or 13.56 MHz RF
**** “LABTECH” citant Dimitrov (1990):
***** Enhancement of cancer chemotherapy in vitro by intense ultrawideband electric field pulses
David W. Jordan Nuclear Engineering; D. Uhler, University of Michigan, 2006: DOI: 10.1063/1.2194115_To enhance the Jurkat cancerous cell-killing effects of bleomycin we use electric field pulses of 50–200 kV/cm _150 ns duration, and nanosecond rise time. Dramatic increases in cell killing (X 1000) occurs with a low dose of bleomycin after treatment with trains of ten or more pulses at all electric field strengths tested, compared to pulse-only or drug-only treatments

&& Nuccitelli R
Electric pulses can eliminate tumor and inhibits secondary tumor growth. The mechanism for inhibiting secondary tumor growth involves stimulating an adaptive immune response via an immunogenic form of apoptosis, known as immunogenic cell death (ICD).
RESULTS: The initiation of apoptosis in cultured cells is greatest at 15 kV/cm and requires 50 A/cm2. Reducing this current inhibits cell death. This increase peaks at 12-20 J/mL for all field strengths. 10 and 30 kV/cm fields exhibited the lowest response The expression of cell surface CRT increased in an energy-dependent manner in the nanoPef treated cancerous cells.
&&&:
R. Heller a, St. J. Beebe a Frank Reidy Research Center for Bioelectrics, Old Dominion University Norfolk, VA 23508, USA
A hepatocellular carcinoma (HCC) is established in rats using N1-S1 HCC cells and treated by Nano PEFs. Result: rate of cells death is 90% when 1000 pulses are delivered with 100 ns durations, electric field strengths of 50 kV/cm and repetition of 1 Hz. Most remarkably, rats with success fully ablated tumors failed to re-grow tumors when grafted with a second injection of N1-S1 cells in the same or different liver lobe that bear the original tumour. That suggest an anti-tumour immune response.
PEFs eliminate N1-S1 HCC tumours, and induce an immuno-protective effect that defends animals against recurrences of the same cancer.
(Nb: Dr Murzeau says: if we regrowth a cancer that is different than the primary cancer cured by nanoPef, that new cancer can growth without any problem (thesis: Pautrizel/ Servantie, Bordeaux university). Conclusion: the immune response is very selective) note that after nanoPef treatment a different cancer
&&&&
Schoenbach, 2017) montrant l’importance du dv/dt dans un pulse carré : plus le temps de montée / descente est bref, plus il y a de mort cellulaire*
(*) Transient features in nanosecond pulsed electric fields differentially modulate mitochondria and viability. Beebe SJ1, Chen YJ, Sain NM, Schoenbach KH, Xiao S.*
High frequency components of nanosecond pulsed electric fields (nanos PEFs), determined by transient pulse features, are important for maximizing electric field interactions with intracellular structures. For monopolar square wave pulses, these transient features are determined by the rapid rise and fall of the pulsed electric fields. To determine effects on plasma membranes, carcinoma cells were exposed to single 600 ns pulses with varying electric fields (0-80 kV/cm) and short (15 ns) or long (150 ns) rise and fall times. Results indicate that high frequency components have significant differential impact on mitochondria membranes, but lesser variances on plasma membranes
&&&&& : Etude NASA (2003) centre Johnson de l’espace : R.G. Denis, Ph/ T. Godwin : effets biologiques d’impulsions de Champs Electromagnétiques (CEM)* de différentes formes (carrées bipolaires 10 Hz, triangulaires, sinusoïdales, courant continu) sur cellules nerveuses in vitro :
(*) ondes carrées bipolaires de 10 Hz ; ondes carrées différentiées (fonction delta) ; ondes sinusoïdales de même amplitude et de même fréquence que les ondes carrées ; champs uniformes DC (courant continu),
Réponses des cellules : Taux de prolifération cellulaire X 4.si dt/dv élevé (?)
Les cellules répondent bien plus au taux de variation des CEM (dv/dt), qu’à leur intensité ou à la durée de l’exposition. Le dv/dt élevé des ondes carrées et triangulaires influencent le mieux la réponse cellulaire, tandis que les ondes sinusoïdales à faible variation dv/dt et le champ continu ont un effet réduit ou nul. Les voltages élevés ou les longues périodes d’exposition sont un facteur d’efficacité biologique mais pas aussi important que les variations de champ dv/dt.
******
Directional movement of rat prostate cancer cells in direct-current electric field: Mustafa B. A. Djamgoz1, Journal of Cell Science 114, 2697-2705 (2001)